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RêveLe rêve, un phénomène biologiquePendant le sommeil notre cerveau est coupé de la réalité consciente et n’est plus sollicité par la volonté. Il n’en est pas pour autant totalement inactif. Les rêves, qui résultent de cette auto-stimulation propre à certaines phases du sommeil, sont paraît-il (même si le fait est discuté) une nécessité quasi physiologique de l’organisme. Aujourd’hui, certains spécialistes attribuent aux rêves une fonction d’entraînement de la mémoire, de consolidation des choses apprises et de régulation émotionnelle.Jusqu’à un certain degré et malgré notre relative inertie corporelle, nous ressentons les rêves de façon comparable à nos perceptions de la vie éveillée. A notre réveil, il nous reste de nos rêves des souvenirs qui peuvent parfois être précis, mais qui le plus souvent sont confus et éphémères. Le rêve a ceci de singulier qu’il se présente à nos sens et à notre mémoire comme une apparence de réalité (car le rêve est nourri précisément de nos souvenirs et notre vécu), avec toutefois des différences qui le rendent incohérent ou étrange, et donc en fin de compte irréel. C’est donc une activité qui nous fait sortir de la réalité, tout en en conservant certaines caractéristiques. A ce titre, il n’a pas manqué d’intriguer, et il a fortement contribué à peupler l’imaginaire individuel et collectif. On notera que l’illusion produite par le rêve n’est que momentanée. Une fois réveillés, nous reprenons contact avec le réel et nous identifions les sensations dont nous émergeons comme une illusion manifeste. On peut raisonnablement supposer que tout être doté d’un cerveau suffisamment complexe a son sommeil habité par des rêves. L’observation du sommeil agité des chats ou des chiens le confirme, mais faute d’un moyen de communication suffisant, on ne peut pas savoir ce que sont ces rêves, ni comment ils sont vécus par l’animal, ni s’ils nourrissent un imaginaire. Le sommeil n’est pas le seul moment où notre cerveau travaille à construire des apparences de réalité non réelles. De multiples circonstances (fièvres, prise de drogues, émotions fortes, …) peuvent déclencher en phase d’éveil des délires imaginatifs variés, et nous sommes également capables volontairement de nous mettre en situation de produire par la simple pensée des réalités purement cérébrales, c’est-à-dire d’activer notre imagination. C’est pourquoi le même vocabulaire (rêve, illusion, délire, fantasme, …) s’applique couramment aux fruits de l’imagination consciente et à ce qui se produit pendant le sommeil ou dans des états mentaux spécifiques. Le rêve échappe à la réalité et nourrit la culturePar extension, on désigne donc souvent comme rêves des représentations décalées du réel, ce décalage pouvant être relatif au contenu, mais aussi au temps ou au lieu. Alors que le rêve lié au sommeil est involontaire, on peut à l’état conscient faire aller ses pensées dans de fausses réalités, qu’on qualifiera de rêve, pourvu qu’elles associent convenablement cohérence et irréalité. Il reste que le rêve est une évasion pour l’esprit, qui se trouve en partie libéré des contraintes du réel et de la raison.Les rêves ont une grande importance culturelle. Nourrissant les pratiques religieuses et les mythes, ils sont souvent réputés d’inspiration divine car leurs causes précises nous échappent. Certains rêveurs réputés peuvent se voir conférer un statut de prophète. Pour certains individus, les rêves peuvent parfois aussi constituer de véritables motivations dans la vie concrète. Pensons au cas extrême des mystiques, des visionnaires, qui agissent avec une conviction personnelle ou une force d’entraînement accrues. Le caractère prémonitoire attribué à certains rêves ne concerne pas que les prophètes reconnus, il peut aussi se retrouver dans la sphère privée. Il est vrai qu’on éprouve parfois dans certaines circonstances un sentiment (en général invérifiable) d’assister à quelque chose que nous avons rêvé, et par ailleurs, il n’est pas totalement impossible que certains produits de l’imagination (surtout s’ils conservent un minimum de vraisemblance) puissent par la suite correspondre plus ou moins à certaines réalités. Pourquoi rêvons nous de certaines choses plutôt que d’autres ? Essentiellement en fonction du contenu de notre mémoire. C’est du reste pour cela que les psychologues s’intéressent au contenu de nos rêves, pensant notamment y trouver des obsessions cachées. Les rêves individuels lors du sommeil sont des rêves de volupté, des rêves avec des personnes familières ou avec des personnes chères….leur pendant pessimiste tourne autour du malaise, de la peur et même de l’angoisse, et les protagonistes en sont ceux qui inquiètent le sujet. Ce sont les rêves faciles d’accès: à forte dimension sensitive pour la volupté ou le malaise, avec des êtres qui sont présents à notre mémoire, ou qui l’ont été récemment, mais pas toujours. Les rêves de la société sont collectifs, et alimentés par les désirs ou les inquiétudes qui traversent la société. Rêves séduisants et cauchemarsOn parle de rêve ou de cauchemar selon que le rêve est agréable ou repoussant pour celui qui rêve, mais par ailleurs, la société porte aussi des jugements sur le fait de rêver (ou de fonctionner par son imaginaire). Dans certains cas, le déploiement de l’imagination sera vu comme un apport positif, ouvrant des perspectives inédites, dans d’autres cas, il sera condamné comme une fuite irresponsable vis à vis des réalités. Les valeurs personnelles du sujet et celles de la société à laquelle il appartient jouent un rôle primordial dans ces jugements.Un rêve de volupté pourra être vécu comme agréable, sauf si le sujet est culpabilisé par une morale rigoriste. Le retour à l’enfance ou à l’innocence peut représenter une détente salutaire, mais aussi être une marque d’immaturité regrettable. L’absurdité des situations oniriques est déroutante, mais elle recèle des possibilités poétiques. Même les rêves de bonheur (presque) parfait peuvent être dénigrés pour leur séduction trop facile. Parmi les thèmes de rêve souvent évoqués dans les médias ou dans la littérature, on peut citer l’homme immortel, la jeunesse perpétuelle, la richesse pour tous, la conquête spatiale lointaine, une société ou un monde en harmonie totale, une civilisation respectant la biosphère. Tous ces thèmes, malgré leur séduction manifeste, appellent une ambivalence dans le jugement. Tous sont en fait des réponses aux inquiétudes de notre condition, mais ils sont trop simplistes pour représenter autre chose qu’un dérivatif un peu trop facile. On rappellera que la perfection, souvent vue comme un idéal, relève aussi d’un simplisme. Par contre les cauchemars partagés, guerre, catastrophes naturelles ou humaines, domination par des tyrans, des robots ou des extraterrestres, n’appellent pas de jugement positifs, sauf à titre d’avertissement salutaire. On peut s’interroger sur la profusion de romans et de films sur ces sujets dans notre époque. Catharsis, appel à la vigilance, volonté de jouer avec la peur pour la conjurer ou la dominer? Il est probable que toutes les époques et toutes les cultures ont ainsi fantasmé des angoisses collectives, mais aujourd’hui tout cela est sans doute exacerbé par des inquiétudes réelles et sérieuses difficiles à bien mesurer, et surtout démultiplié par la sophistication des moyens de narration. Le rêve libère du réel prosaïque mais ouvre aussi à la démesureDe par sa genèse physiologique, le rêve manque souvent de cohérence logique, ce qui peut avoir du charme. C’est déjà en soi une forme de libération, qu’on peut retrouver au niveau des rêves collectifs, mais ceux-ci sont en général moins erratiques, car ils ont été polis par le récit propagé entre les individus qui le partagent. Dans la mesure où le monde réel peut être vécu comme frustrant, l’échappatoire du rêve est souvent une occasion privilégiée pour dépasser ces frustrations et transgresser les limites. La fuite dans l’irréel peut parfois être salutaire, en mobilisant un collectif autour d’un but souhaitable, mais elle peut aussi relever de l’illusion, c’est-à-dire d’une tromperie par l’imagination ou la perception dévoyée.Les rêves involontaires de notre sommeil ne sont pas fréquemment des rêves de transgression ou de démesure, et c’est plutôt dans le contexte de notre pensée imaginative consciente que la démesure en arrive à être caractérisée comme rêve. Ces rêves sont souvent partagés par beaucoup de personnes d’une même société. Chasses providentielles, extases festives, pouvoirs surnaturels, bonheur sans nuage, richesse et abondance, conquêtes de tous ordres, inventions techniques, voyages plus que lointains, sont des rêves qui courent dans les sociétés. Aujourd’hui, dans la continuité d’une histoire marquée par des conflits meurtriers et de fortes injustices, mais aussi par deux siècles de progrès technique spectaculaire, nous rêvons de concorde universelle, de machines silencieuses magiques et serviables, de déplacements instantanés, de conquêtes spatiales et de rencontres extraterrestres. Plus que tout nous rêvons de jeunesse éternelle et d’immortalité. Pour nourrir ce plaisir de rêver, nous lisons des histoires, allons au cinéma, feuilletons des magazines regardons le sport ou les récits de voyage à la télévision ou achetons des billets de Loto. On peut aussi se réunir en groupe pour entretenir collectivement des désirs politiques ou faire des projets communs et cultiver des espérances plus ou moins chimériques. Un grand nombre de nos rêves comportent l'idée d'une anticipation. Le futur étant inconnu et ouvert, c'est un territoire de rêves privilégié. Les rêves sont synonymes d'espoir, les cauchemars de crainte pour le futur. Ce genre de rêve est bien entendu collectif, mais il marque aussi fortement l'individu qui pense à son futur. Et bien sûr nombre d'entre tous assimilent l'idée d'une vie réussie au fait que le rêve (heureux) devienne réalité. Ce n'est évidemment pas la même chose si cet avènement dépend du sujet qui rêve ou des heureuses circonstances qu'il pourra rencontrer dans sa vie. Une difficulté face aux créations de l’imagination est de déterminer si elles relèvent du rêve, du possible, ou de l’illusion, c’est-à-dire d’une irréalité ignorée. Pour ne prendre que deux exemples, l’histoire nous laisse penser que la concorde universelle est vraiment de l’ordre du rêve, mais bien des gens sérieux croient qu’une économie en croissance perpétuelle est une condition nécessaire du bonheur généralisé. Prendre la mesure des limites de la planète et sortir de cette illusion est manifestement un processus difficile. Le rêve fuite improductive, ou anticipation créatrice ?Le rêve involontaire pendant le sommeil est en réalité moins important pour la culture collective que les rêves élaborés pendant la période consciente pour échapper au présent.Le rêve est moins un but qu’une échappatoire, avec les conséquences du retour à la réalité (le réveil, la désillusion, le soulagement). C’est pour l’homme une nécessité psychique (et c’est sans doute le cas aussi pour certains animaux). Le rêve pendant le sommeil joue un rôle dans les apprentissages. Dans des périodes de mal-être, le rêve permet de ménager des plages de bonheur virtuel, de l’espoir, il permet ainsi de construire des buts, de formuler des désirs. Si le rêve donne lieu à une construction d’ensemble cohérente, on peut le qualifier d’utopie. L'utopie a une certaine cohérence, mais (contrairement au projet qui est en principe conçu en vue d'une réalisation) elle peut s'abstraire de certaines impossibilités qui font obstacle à sa concrétisation. L'utopie n’a pas très bonne presse chez les gens raisonnables, qui fustigent l’irresponsabilité des rêveurs. Et il est vrai aussi que lorsqu’elle est trop convaincante, l’utopie peut pousser à la transformation forcée et ouvrir la porte à des dérives politiques dangereuses. On peut d’ailleurs, en poussant à l’extrême la logique du rêve utopique, élaborer des anti-utopies, cauchemars bien construits, ou dystopies, qui sont fréquentes dans la littérature d’anticipation. Ces dystopies, si elles ne sont pas complètement désespérantes, se veulent souvent un avertissement contre les pièges du rêve utopique, incitant à une prudence salutaire devant une perspective angoissante. Le rêve est donc par certains aspects une forme de l’espoir, qui comme chacun sait, fait vivre. C’est pourquoi on dit souvent que le rêve est un privilège de la jeunesse qui, contrairement à la vieillesse, n’a pas eu l’occasion de perdre ses illusions. Cette généralité est évidemment simpliste, mais malgré tout, elle dit combien l’avenir est un terrain propice aux rêves, et surtout aux bons rêves (le passé étant lui le lieu des regrets, ou tout au moins des nostalgies). Chargé de désirs, le rêve se vend et il existe une industrie du rêve, qui produit et vend des stéréotypes de rêve, comme par exemple le ticket de Loto qui en est sans doute un modèle canonique. Ce rêve objet de commerce n’est évidemment plus la divagation intérieure de l’individu, il s’inscrit dans la culture collective et ses lieux communs les plus rebattus, dans un but évident d’élargissement du marché. C’est ainsi que pendant les tristes journées d’hiver, les couloirs du métro ou les pages des magazines se couvrent d’îles « paradisiaques » et de jardins inondés de soleil. C’est aux mêmes passagers du métro qu’on propose de grosses voitures s'aventurant dans la poussière de déserts lointains à la rencontre d’une faune exotique. Pour la publicité, les entreprises de loisirs et de tourisme, les industries culturelles qui produisent et exploitent cet univers, le rêve est à prendre au sérieux car il peut se concrétiser en profits. Mis à part le fait que le matraquage par les images de rêve finit tôt ou tard par en détruire la valeur, on remarquera que le contenu des rêves collectifs donne une idée des frustrations qui se manifestent dans une société. Rêve d’évasion, d’exotisme, de soleil, de nourriture généreuse, de paresse, de solitude, de liberté, de richesse, d’élégance parfaite, de retour à l’authentique, ou de jeunesse insouciante. Toutes les ficelles sont bonnes, même si elles sont plus qu’usagées. La culture Américaine, une culture portée sur le rêveL’American Dream (en anglais dans le texte) est devenu un lieu commun omniprésent. La puissante industrie du divertissement, les stars interrogées par les médias, les paroles des chansons, les slogans publicitaires propagent jusqu’à l’indigestion cette idée que les Etats-Unis sont le pays ou le rêve peut devenir réalité.Ce trait marquant de la culture américaine (wikipédia parle même à ce sujet d'"éthos national" des Etats-Unis) vient évidemment du fait que les Etats-Unis se sont constitués comme un pays de pionniers, d’exilés fuyant un lieu d’origine ou régnait l’insatisfaction, sinon la misère et la persécution, et cherchant à reconstruire leur vie. Les vastes espaces et les opportunités qu’offrait cette colonie alimentaient la machine à rêves (à condition toutefois d’oublier les aspects condamnables de cette prédation). Ensuite, le dynamisme économique de la société américaine a permis aux Etats-Unis de se placer à la pointe du Progrès et donc d'offrir au monde une image concrète de l’espoir. Pensons en particulier au premiers hommes sur la Lune. Mais on devrait aussi dire à quel point les Etats-Unis ont été et sont encore porteurs de désillusions, à la mesure des rêves qu’ils suscitent. Les libertés de la société américaine engendrent aussi des excès qu’on peut lui reprocher: inégalités et injustices économiques, racisme latent, individualisme, culte de la violence, rapacité, futilité culturelle, débauche de puissance néo-coloniale, surexploitation des ressources, etc…. L’American Dream est un objet de culte indissociable des circonstances historiques et géographiques qui l’on vu apparaître. Si persuadés que soient les américains de sa valeur, il n’est pas extensible, ni à la Chine ou à l’Inde, ni à la vieille Europe, ni même aux pays du Sud sortis de la colonisation, en bref, il ne devrait pas être un rêve pour l’ensemble des terriens. ![]() Ce n’est pas le moindre des problèmes que les hommes ont à résoudre d’échapper à l’emprise de cet American Dream promu dans le vaste monde par tous les canaux de l’envahissante propagande médiatique et commerciale. Après avoir eu à certaines époques bien des raisons d’admirer l’exemple d’une certaine réussite américaine, il faut maintenant décoloniser notre imaginaire de cette vision du monde complètement déraisonnable. En effet, elle a été initiée à une époque où les immigrants arrivaient dans un pays ouvert, vaste et (trop) peu occupé qui pouvaient sembler offrir (à l’échelle des moyens de l’époque) des possibilités sans limites. Un regard plus rigoureux sur l’histoire des Etats-Unis a montré à quel point cette vision était fallacieuse, ou court-termiste. La civilisation des pionniers occupe maintenant tout le territoire, malgré quelques réserves d’espace dans des zones encore peu touchées, et partage avec le reste du monde les perspectives alarmantes attachées au modèle hyper-industriel. Le spectacle que donnent aujourd’hui les Américains est aussi celui d’une société très inégalitaire, cultivant un goût douteux pour l'esthétique commerciale, crispée sur le droit de posséder des armes par peur des menaces sur les individus, dépensant beaucoup pour sa santé mais avec des résultats décevants, et qui après s’être évertuée à paralyser l’un de ses meilleurs présidents vient de mettre à sa tête un véritable Ubu. S’il faut rêver (et il le faut probablement) ce n’est pas de ce rêve là, qui avec la réflexion et l’usure du temps ressemble de plus en plus à un cauchemar. Les Etats-Unis d’aujourd’hui ne sont plus comme ils ont pu l’être le pays de l’espoir. C’est un pays qui certes offre encore dans divers domaines des opportunités assez larges, mais c’est aussi le symbole d’une forme de modernité qui bute sur une impasse. Certaines contradictions n’ont toujours pas été résolues (notamment celles qui sont héritées du fondement colonialiste), l’environnement n’y est pas mieux protégé qu’ailleurs et l’harmonie sociale est loin d’y être exemplaire. Même les rêves de magie technologique concoctées dans l’emblématique Silicon Valley présentent certains aspects très inquiétants. La suprématie des Etats-Unis ne tient pas aux qualités de la civilisation anglo-américaine, mais au surinvestissement dans un arsenal démesuré et à une place privilégiée dans le système économique mondial qui doit plus aux circonstances historiques qu'aux mérites du pays. Distinction entre rêve et idéal (ou utopie?)S’il faut reconnaître les vertus de l’imagination quand il s’agit d’inventer des solutions pour tracer un avenir plus souhaitable, il faut aussi apprendre à se défier du rêve. Plutôt qu’un rêve, mieux vaut dans ce domaine travailler à élaborer un idéal. Rêve comme idéal sont en dehors de la réalité, mais à la différence du rêve, l’idéal est une réalité potentielle souhaitée. Il représente un ensemble de valeurs et doit donc avoir une cohérence, une faisabilité, plus ou moins éloignée, mais justifiable. Dessiner un rêve est relativement facile, en comparaison de la discipline nécessaire pour élaborer un idéal bien construit. Forcément lointain compte tenu de l’imperfection de la situation actuelle, cet idéal n'est pas, comme le serait le projet, tributaire de la faisabilité à court terme. Il peut donc sembler utopique. Il n’en constitue pas moins, s’il est suffisamment partagé, une boussole collective nécessaire à la transformation.Antoine Li http://www.think-thimble.free.fr |
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